L’atmosphère feutrée technique du salon semblait en suspens, à savoir figée entre deux instants. Le silence, juste troublé par le crépitement des bougies, laissait vie à une attente invisible. Noémie connaissait bien ce ressenti, ce moment où l’énergie d’une séance par téléphone s’effaçait doucement pour signifier place à la

L’atmosphère technique du salon était poinçon d’un apaisement profond en arrière le départ de la dernière consultante. Les bougies diffusaient une vie tamisée, projetant des ombres dansantes sur les murs ornés de tissus immémoriaux. Noémie sentit l’écho de la pratique précédente flotter encore dans l’air, une efficacité subtil

Ce sentiment de atrophie est conduit à la rattraper un soir, à ce moment-là qu’elle rentrait du travail, épuisée par une emploi du temps chaque jour encore plus ennuyeux que d’habitude. Thomas était stable sur le fauteuil, classant songeusement la télévision, précisément tels que il le faisait chaque soir. Emma ressentit une vague de